3 questions à se poser sur l’assurance dépendance

Plus l’espérance de vie s’allonge, plus le risque de perte d’autonomie augmente lui aussi. Actuellement, 1 million de personnes seraient dépendantes de leur entourage en France, un chiffre qui pourrait grimper à plus de 2,3 millions d’ici 2060.

Bien que les structures d’accueil et les services d’aide dédiée se multiplient, leurs coûts représentent tout de même une certaine charge financière.

Afin d’éviter à vos proches la prise en charge des coûts élevés de ces dernières, les assureurs ont mit en place des contrats d’assurance dépendance.

Petit à petit, ces contrats commencent à se faire une place sur le marché des assurances. De son côté, l’Etat envisagerait même de le rendre incontournable.

Cependant plusieurs questions restent en suspens : combien coûtent ces contrats ? Quand y adhérer ? On fait le tour, on fait le tri, de tout ce que vous avez à savoir sur le sujet.

 

Tout d’abord, qu’est ce que l’assurance dépendance ?

 

Le coût mensuel de la dépendance dépasse les 2 000 €/mois en France. Pour la plupart des personnes âgées, le montant de la pension retraite cumulée au montant de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) ne suffisent pas à prendre en charge la totalité des frais. L’assurance dépendance se présente donc comme un complément de ressources qui permet d’assumer la prise en charge des frais occasionnés par la perte d’autonomie.

L’ Allocation Personnalisée d’Autonomie est une aide qui peut contribuer à prendre en charge une partie des frais occasionnés par la dépendance. En moyenne, cette aide est d’environ 450 €/mois.

Pour faire face à ces coûts qui peuvent vite devenir onéreux, les assureurs ont créé un type de contrat qui permet de faire face aux dépenses liées à la perte d’autonomie lorsqu’elle survient. Dans la plupart des cas, le contrat prend la forme d’une rente mensuelle, que le bénéficiaire commence à encaisser dès que la situation de dépendance arrive.

Il faut savoir qu’il existe 2 types de couverture dans une assurance dépendance :

  • la dépendance totale qui se traduit par un versement à 100% de la rente prévue dans le contrat.
  • la dépendance partielle qui représente une part du montant prévu en cas de dépendance totale, variable selon le degré de dépendance.

Le degré de dépendance est déterminé soit par votre médecin traitant, soit par une médecin choisi par la compagnie d’assurance.

 

Quels est son coût ?

 

Comme dans tout contrat d’assurance, tout dépend des garanties. L’âge ainsi que la rente voulu influent sur le montant des cotisations à payer.

Par exemple : En cas de souscription à 60 ans, pour s’assurer 500 € de rente, il faudra cotiser environ 30 € par mois.

Si la souscription à lieu à 70 ans, il faudra ajouter environ 15 € de plus au montant mensuel précédent.

Il ne faut pas hésiter à comparer les différents contrats et faire jouer la concurrence afin d’obtenir les meilleures garanties possibles au meilleur prix. Pour se faire, il est conseiller de choisir un courtier en assurances (Comme par exemple : http://bonne-assurance.com).

 

A quel âge faut-il y adhérer ?

 

Bien entendu, plus vous vous y prenez tôt, mieux c’est. D’ailleurs, il est même possible que certaines compagnies vous refuse un contrat si vous dépassez les 69 ans.

En général, il est bon de commencer à y réfléchir des les entre 55 et 65 ans selon votre état de santé. De plus, il faut savoir que lors d’une souscription, il peut vous être demander compléter un questionnaire médical associé à des examens de santé.

A la suite de ça, si vous êtes classé comme un profil à risque il est possible qu’on vous refuse l’accès à un tel contrat ou alors avec l’application d’une surprime.

Si une pathologie est déjà connue lors de la souscription du contrat, la dépendance qu’elle pourrait entraîner ne sera pas couverte.

En conclusion, il faut donc envisager ce contrat lorsque l’on est en pleine forme … une forme de paradoxe.

 

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